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Mon histoire

En fait, j'ai toujours voulu écrire. En sixième, j'avais écrit et dessiné les histoires du petit Toto. Les camarades se sont jetés dessus dans des rires si éclatants que je me suis retrouvé au piquet dans le bureau du directeur.
Bref, ma mère étant une signare de Saint-Louis du Sénégal, c'est à dire issue de l'aristocratie métisse qui a prospéré aux dix-huitième et dix-neuvième siècle sous la colonisation anglaise puis française, j'ai grandi dans les récits de ces femmes belles et brillantes, mémoires des temps de gloire.
J'ai fait une carrière de conseiller puis de consultant en communication auprès des organisations internationales spécialisées dans le développement des pays d'Afrique et de Madagascar.

 

Sadioba retrace le destin hors du commun de Ferdinand Duranton, un aventurier français du XIXe siècle animé par le rêve fou d’atteindre la mythique Tombouctou. Installé dans le royaume du Khasso, il s’allie à Hawa Demba, redoutable chef de guerre dont la stratégie militaire tient en échec, depuis des décennies, le puissant empire du Mali. Ferdinand embrasse la culture locale, épouse Sadioba Diallo, fille du roi et beauté légendaire, et s’ancre dans cette terre d’Afrique de l’Ouest.
À travers cette fiction, j’ai voulu proposer une lecture croisée de la colonisation française, entre le Sénégal et le Mali, en mêlant intimement l’histoire, l’amour et le choc des mondes.

Le second tome poursuit la saga à travers le destin de Mary Duranton, fille de Ferdinand et Sadioba. D'une beauté saisissante, elle suscite la convoitise et la jalousie dans les cercles métis de Saint-Louis, notamment celle de la signare, épouse du maire, dont la fille était promise à l’ambitieux Félicien de Sermaize. Mais Félicien tombe éperdument amoureux de Mary, déclenchant un drame : violée par le fils de la signare, Mary est arrachée à ce monde par sa mère, désormais reine du Khasso, et conduite à Médine, capitale du royaume.

Là, alors que les deux femmes cherchent refuge, éclate le siège de Médine : les troupes du marabout El Hadj Oumar Tall, en guerre contre la présence française, encerclent la ville. Le fort de Médine, dirigé par le commandant Paul Holle, résiste héroïquement pendant trois mois, cerné par la faim, la maladie et les attaques incessantes des moudjahidin. Alors que tout semble perdu, l’armée de secours menée par le Gouverneur Faidherbe arrive in extremis. Parmi les soldats : Félicien de Sermaize, qui s’est engagé pour sauver Mary – au risque de tout perdre.

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